Aujourd'hui, Alger forme une importante agglomération

C’est aujourd’hui, le coup d’envoi des travaux
de la nouvelle ville de Hassi Messaoud

Hassi-Messaoud - new town

 

Le projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud va entrer désormais dans sa phase réalisation. Les études du plan d’aménagement de cette ville nouvelle, avec ses différentes consistances, urbaine, industrielle et logistique, confiées à un groupement algéro-sud coréen, ont été finalisées. Ce groupement est composé de trois bureaux coréens (Dongmyeong Engineering Consultant and Architectures, Saman Corporation et Korea land and Housing Corporation) et du bureau algérien Berep).

 

Le projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud va entrer désormais dans sa phase réalisation. Les études du plan d’aménagement de cette ville nouvelle, avec ses différentes consistances, urbaine, industrielle et logistique, confiées à un groupement algéro-sud coréen, ont été finalisées. Ce groupement est composé de trois bureaux coréens (Dongmyeong Engineering Consultant and Architectures, Saman Corporation et Korea land and Housing Corporation) et du bureau algérien Berep).

 

Le lancement des travaux de réalisation de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, sera donné, aujourd’hui, par les ministres de l’Energie et des Mines, et de l’Environnement. Ce lancement tant attendu et qui a fait couler beaucoup d’encre quant à la possibilité de la réalisation d’un tel projet, a, enfin vu le jour. Il faut dire que la création a été dictée par le souci de contenir dans ses limites, l’actuelle Hassi Messaoud qui a été classée zone à risques majeurs en raison de sa proximité avec la zone d’activité industrielle dans le domaine des hydrocarbures.

 

Les contours de ce mégaprojet qui sera finalisé dans pas moins de huit années, ont été tracés dans un décret datant de février 2006. Telle qu’imaginée par ses concepteurs, la structure et typologie de la nouvelle ville fait ressortir quatre quartiers d’habitation de 20.000 habitants chacun (soit un total de 80.000), avec leurs structures d’accompagnement administratives, commerciales, et socioculturelles, gravitant autour d’un noyau central (centre-ville) regroupant la grande mosquée, la grande esplanade, des activités d’affaires, un grand parc avec structures de loisirs, de commerces et de tourisme, ainsi que les principales institutions publiques, selon les concepteurs du projets qui ont également indiqué que la nouvelle cité se distinguera par un cachet architectural typique des régions sahariennes.

À consulter:  Une nouvelle ville «El-Djadida» programmée à Oran

 

La zone résidentielle y occupera 35 % de la superficie globale avec une densité de 40 à 45 logements par hectare, la zone commerciale 5 %, la zone d’équipements 10 %, le réseau routier 30 % et les espaces verts et parcs 20 %, selon les études du groupement algéro-sud coréen. La future ville, localisée dans la zone de Oued El-Maraâ, à équidistance d’environ 80 km entre l’actuelle Hassi-Messaoud et les villes de Touggourt et d’Ouargla, couvrira une superficie globale de 4.483 ha, et englobera un périmètre d’urbanisation, un périmètre d’extension future de l’urbanisme, une zone verte, et une zone d’activités logistiques (ZAL).

 

Les concepteurs du projet ont voulu donner à la nouvelle ville « Oasis », pour laquelle est consacrée une enveloppe de 6 milliards de dollars US, un aspect à la fois fonctionnel, moderne, respectueux de l’environnement, économe en énergie puisque développant différentes formes d’énergies renouvelables, mais aussi inspiré du cachet architectural des régions du sud. La future ville nouvelle devra constituer un pôle énergétique où seront établis les sièges des entreprises du secteur opérant dans la région, et accueillera, outre la zone d’habitation, des instituts universitaires et des structures de la formation et de recherche, en plus des autres édifices et installations socio-économiques, et administratifs. Une fois la nouvelle ville réalisée, l’actuelle retrouvrera sa vocation d’origine en abritant exclusivement les structures et installations énergétiques et industrielles à l’instar des zones de Skikda et d’Arzew, notant que le décret présidentiel de 2004, portant création de la ville nouvelle de Hassi Messaoud avait interdit toute extension urbaine ou commerciale.

À consulter:  Un nouvel espace vert pour les Algérois, le Parc Dounia

Les transports urbains vont bon train à Alger

Les Transports à Alger: Extension du métro, tramways et téléphériques

Les transports urbains à Alger vont bon train, les travaux d’extension du métro, tramways et téléphériques se poursuivent allégrement. Omar Hadbi, DG de l’entreprise du métro d’Alger (EMA) dévoile dans son entretien à TSA-ALGÉRIE, les quartiers de la capitale qui seront désservis d’ici peu par le métro.

Gator Website Builder
Archives