Aujourd'hui, Alger forme une importante agglomération

Blancheur et ornements: La Réhabilitation du vieux bâti de la capitale se poursuit

réhabilitation du vieux bâti

Dans les récits anciens, ont l’appelait Alger la Blanche et était décrite par les navigateurs Catalan, pisans et génois qui commerçaient avec le pays « Une cité pittoresque à l’excès, et toute ramassée et si blanche ! Son port se creusait entre les îlots d’El Djazaïr ».

La beauté de cet amphithéâtre qui protège la somptueuse baie.

« La luminosité qui s’en dégage rappelle aux nouveaux arrivants qu’ils abordent une authentique ville méditerranéenne séculaire. S’érigeant en amphithéâtre sur les coteaux de Elbiar et de Mustapha pleins de lumière et de verdure. De Bouzaréa à Kouba, la promenade mènera le visiteur en différents quartiers aux mille et un visages; quartiers populaires, quartiers des ambassades aux blanches villas de style mauresque tapies dans des jardins de fleurs, de palmiers, pins, eucalyptus aux multiples senteurs. Sur les hauteurs serpentent de romantiques sentiers [ … ] Lire la suite »»

Avec les siècles et les affres du temps et des nombreux événements qu’à connue « Dzayer », la ville des Ibnou Ziri a accusé le coup et a fini par connaître quelques décrépitudes. La capitale de l’Algérie a été construite graduellement tout au long des âges, des conquêtes et de sa population cosmopolite. A l’arrivée du colonisateur français, la ville fut étêtée de tout un pan de son architecture. Une ceinture haussmannienne est venue s’intercaler entre la vieille Casbah et le front de mer. Alger avait changé de visage. En ce début du XXIe siècle (Alger 2000), la célérité et les nouvelles donnes de l’urbanisme ont poussé à entamer une réhabilitation des vieux bâtis. Pour mieux y vivre et pour conserver sa mémoire architecturale si riche et si variée.

À consulter:  Le plan permanent de sauvegarde de la Casbah d'Alger est achevé

Les raisons d’une lenteur

Au début de l’année 2014, le coup d’envoi fut donné par les autorités pour entamer les travaux au niveau du centre historique de la cité. Les grandes artères concernées sont les boulevards Zighout- Youcef, Krim-Belkacem, Frantz- Fanon, Didouche-Mourad, Mohamed-V, docteur Saâdane, Hassiba- Ben Bouali, Colonel Amirouche, Asselah-Hocine et Larbi-Ben M’hidi. Les immeubles, au nombre de 792, attendent les échafaudages ou sont déjà en cours de réfection. Les chantiers vont bon train dans leur majorité, mis à part quelques contraintes techniques qui retardent ça et là les travaux. Entre autres facteurs de blocage, l’enchevêtrement des réseaux électriques et téléphoniques qui attendent une sérieuse et longue opération d’enfouissement.

La raison de cette lenteur réside dans la configuration même de l’architecture algéroise. Les architectes et les entrepreneurs à pied d’œuvre ont buté sur un autre os de taille : l’occupation anarchique et illégale des terrasses et des caves. Ce qui pousse à inscrire une opération de relogement dans les meilleurs délais. La restauration du cachet architecturale; mosaïques, marbres et céramiques, s’annonce, quant à elle, très ardue, vu les multiples, et pratiquement irréversibles, dégâts causés par l’installation à tout-va des paraboles et climatiseurs qui amochent sérieusement le décor.

Un plan de réhabilitation étalé sur 5 phases

Quant aux cages d’escalier, la réfection nécessite beaucoup de temps et de minutie devant l’état de délabrement avancé des rampes et des escaliers. Les ascenseurs, au grand bonheur des habitants, auront leur part de mise à neuf. On compte, rien que sur les boulevards Didouche-Mourad et Mohamed-V, 40 immeubles à réhabiliter dans une liste globale dans la commune d’Alger qui en totalise 1.433 abritant 22.859 logements. Actuellement, les échafaudages sont accrochés sur 792 immeubles, soit 13.791 habitations concernées par les chantiers. En fait, le plan général de réhabilitation du vieux bâti « pré-existant » est étalé sur 5 phases de 55.302 logements identifiés par une étude de diagnostic technique et socio-économique réalisée en 2006. Dans la lancée, une seconde enveloppe financière de 120 millions de dinars, débloquée par le ministère de l’Habitat, sera allouée au lancement de la deuxième tranche des «études de diagnostic et économique de diagnostic et socio-économique du parc immobilier des 7 communes restantes de l’hypercentre d’Alger, à savoir, Rais Hamidou, Bologhine, la Casbah, Oued Koreiche, El Biar, El Mouradia et Kouba d’une consistance arrêtée provisoirement à 10.571.

À consulter:  La réhabilitation d'Alger: La nouvelle feuille de route pour la capitale

Rappelons que le dernier séisme qui a frappé la capitale durant l’été dernier a catalysé la décision de réhabilitation d’urgence du centre historique aux « œuvres architecturales uniques », de l’avis des experts urbanistes.

Blancheur et ornements

En ce mois où le soleil d’été enlumine Alger, plusieurs immeubles et édifices du centre-ville se sont défait des échafaudages pour exhiber leur blancheur et leurs ornements, comme s’ils étaient nés ce matin à l’aube. Alger la Blanche retrouvera sa superbe beauté d’antan et narguera la Méditerranée comme dans les temps jadis.

Les transports urbains vont bon train à Alger

Les Transports à Alger: Extension du métro, tramways et téléphériques

Les transports urbains à Alger vont bon train, les travaux d’extension du métro, tramways et téléphériques se poursuivent allégrement. Omar Hadbi, DG de l’entreprise du métro d’Alger (EMA) dévoile dans son entretien à TSA-ALGÉRIE, les quartiers de la capitale qui seront désservis d’ici peu par le métro.

Gator Website Builder
Archives